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Questions courantes sur l’énergie éolienne

Réponses à vos questions fréquentes sur l’énergie éolienne. Trouvez ici les informations essentielles.

Généralités

Est-ce vrai que les éoliennes produisent peu ?

C’est relatif. Une seule éolienne de 2 MW (représentative du parc éolien français en service) produit environ 4 000 MWh par an, c’est l’équivalent de la consommation d’électricité de plus de 800 foyers !

En 2020, les 8 000 éoliennes françaises ont produit 40 TWh, cela correspond à la consommation électrique de près de 8 millions de foyers. Cette même année, le parc éolien a produit 8,8 % de la consommation nationale d’électricité sur l’année, contre 7,2 % en 2019

Dans un avenir proche, l’énergie éolienne jouera un rôle essentiel : en 2030, l’énergie éolienne pourrait devenir la première source d’électricité renouvelable en France, devant l’énergie solaire photovoltaïque et l’énergie hydraulique, ce qui permettrait à la France d’atteindre plus de 40 % d’électricité d’origine renouvelable dans sa production.

Les énergies renouvelables en général, et l’éolien en particulier, ont montré leur résilience durant la crise sanitaire. Leur production n’a été que faiblement impactée, participant ainsi à la sécurité d’approvisionnement en électricité.

En mars 2020, la part d’énergies renouvelables a pu atteindre certains jours 35 % en moyenne (le 29 mars 2020 par exemple), sans quelconque impact négatif sur le système électrique. Le taux de couverture des énergies renouvelables a même atteint un pic le vendredi 5 juin 2020 avec une valeur de 52,9 % en fin de journée.

Est-ce que la production éolienne permet d'alimenter des foyers alors qu'il s'agit d'une production intermittente ?

Ce n’est pas si simple ! Il est exact qu’une éolienne ne produit pas en permanence et ne permet pas à elle seule de répondre aux besoins des consommateurs.

Mais c’est également le cas pour toutes les formes de production d’énergie :

  • Le photovoltaïque produit plus à midi
  • L’hydroélectricité produit en fonction de la disponibilité de l’eau
  • Les installations nucléaires et thermiques (ainsi que les éoliennes, les installations solaires et les barrages hydroélectriques) doivent être arrêtées régulièrement pour des opérations de maintenance qui peuvent durer jusqu’à plusieurs mois.

Aucune installation de production d’électricité n’est donc à même d’assurer la sécurité d’approvisionnement des consommateurs à elle seule. Le fonctionnement du système électrique nécessite donc la disponibilité d’une variété d’installations, de plusieurs technologies différentes, réparties sur l’ensemble du territoire, et d’un réseau fonctionnel et interconnecté avec nos voisins européens.

Par ailleurs, s’agissant de l’éolien, disposer de nombreuses installations réparties sur l’ensemble du territoire contribue réellement à la sécurité d’approvisionnement car les régimes de vent sont différents selon les régions, ce qui permet de disposer à tout instant d’une capacité réelle de production éolienne.

En France, la production éolienne présente d’ailleurs certaine complémentarité avec la consommation puisqu’elle est statistiquement plus importante entre octobre et mars (voir bilan électrique de RTE), lorsque les besoins sont les plus importants.

Est-ce utile de développer l'éolien en France alors que nous avons du nucléaire ?

Oui. La production électrique française repose aujourd’hui à plus de 70 % sur le nucléaire et la France a fait le choix de diversifier ses sources d’approvisionnement.

La diversification des moyens de production d’électricité sert de nombreux objectifs et notamment la réduction de la dépendance énergétique du pays aux importations énergétiques (uranium, pétrole, gaz) et le renforcement de la sécurité d’approvisionnement (un mix diversifié est plus résilient, car il ne repose pas quasi exclusivement sur une seule technologie).

De plus, le développement des énergies renouvelables permet de réduire nos émissions de gaz à effet de serre (cf. idée reçue suivante). L’énergie nucléaire est une énergie dite décarbonée mais elle n’est pas renouvelable puisqu’elle utilise l’uranium comme combustible. Son utilisation pose aussi la question des déchets radioactifs, au-delà de la résilience de notre système électrique.

C’est pourquoi la France s’est fixé l’objectif de ramener la part du nucléaire au sein du mix électrique à 50 % à l’horizon 2035, contre environ 71 % actuellement.La crise sanitaire a montré qu’il était essentiel de pouvoir disposer de sources de production d’électricité qui ne nécessitent pas une présence humaine en continue et de ne pas dépendre très majoritairement d’une technologie de production, susceptible de connaître un aléa générique.

Pourquoi développer l'éolien en France pour le climat alors que notre éléctricité est déjà décarbonée ?

Les règles d’appel aux installations de production électrique font que la production éolienne est intégrée sur le réseau en priorité par rapport aux installations utilisant des combustibles fossiles. RTE a estimé que le développement des énergies renouvelables (PV et éolien) permet d’éviter chaque année 22 millions de tonnes d’émissions de CO2 au niveau européen, soit les émissions annuelles d’environ 12 millions de véhicules.

RTE confirme l’intérêt de l’accroissement des renouvelables dans le mix électrique : Dans la plupart des cas, la croissance de la production renouvelable en France aura pour effet de se substituer à des productions au gaz et au charbon hors de France, et concourront donc à la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle européenne. (Bilan prévisionnel 2019).

Lorsqu’elles fonctionnent, les éoliennes françaises se substituent principalement à des installations de production utilisant des combustibles fossiles en France ou en Europe. Ainsi, lorsqu’une éolienne fonctionne, son électricité se substitue pour 55 % à de l’électricité produite par des centrales thermiques utilisant des combustibles fossiles situées en France et pour 22 % à de l’électricité produite par de telles centrales à l’étranger. Ainsi, chaque kWh d’éolien a permis d’éviter 430 g de CO2 en France et en Europe.

Rapporté à sa durée de vie et en intégrant les étapes nécessaires à sa fabrication, un kWh produit par une éolienne représente une émission d’environ 14 à 18 g de CO2, contre environ 350 g pour une centrale à gaz et 1 000 g pour une centrale à charbon. Les émissions de CO2 du mix électrique français varient entre 40 et 80 gCO2/kWh selon les années.

Est-ce que l'éolien implique un recours accru aux énergies fossiles pilotables ?

Non. D’ici à 2035, l’intégration de nouvelles installations éoliennes et photovoltaïques ne nécessitera pas un recours accru au charbon ou au gaz, au contraire. Le système électrique français est suffisamment flexible pour les accueillir en raison de son parc hydroélectrique et nucléaire et des possibilités de piloter la demande.

Est-ce difficile d'intégrer la production éolienne à cause de son imprévisibilité ?

Non, il est possible de prévoir précisément la production éolienne à quelques jours.

Afin de conserver l’équilibre sur le réseau, gestionnaires de réseau et producteurs se livrent déjà à l’exercice de la prévision de production à différentes échéances, grâce à des données météorologiques. Ces prévisions se révèlent très fiables à 1 jour et fiables à quelques jours. Avec la multiplication des retours d’expérience, cette capacité d’anticipation ne pourra que s’améliorer.

Est-ce que l'éolien nécessite une subvention publique payée par la collectivité ?

Oui mais les besoins se réduisent.

Aujourd’hui, le coût de production d’un MWh éolien est d’environ 60 €/MWh, ce qui est voisin du prix de marché de l’électricité – voire inférieur– en ce mois de mai 2021. Le coût de production de l’éolien était de 82 €/MWh il y a cinq ans et poursuit sa baisse, on estime qu’il pourrait atteindre 50 €/MWh en 2030. À titre de comparaison, le coût de production d’une centrale à gaz neuve est estimé entre 90 et 100 €/MWh.

Est-ce vrai que l'éolien est extrêmement rentable pour les exploitants alors que c'est de l'argent public ?

Non. Les dispositifs de soutien sont dimensionnés de manière à garantir une rentabilité suffisante et raisonnable.

La Commission de Régulation de l’Énergie, indépendante, exerce un contrôle sur la rentabilité des installations et les dispositifs de soutien français doivent faire l’objet d’une validation systématique de la Commission européenne sur les mêmes critères.

De plus, les mécanismes d’appels d’offres pour attribuer le soutien permettent de sélectionner les installations qui coûteront le moins cher et de stimuler la concurrence sur les prix.

Est-ce que la filière éolienne crée des emplois en France et génère de l'activité économique ?

La filière éolienne (terrestre et en mer) représente 20 200 emplois directs et indirects et plus de 600 entreprises de toute taille sont actives sur le marché français et à l’export. Cela représente une augmentation de 11 % depuis 2018 et 25 % depuis 2016.

Des usines s’implantent ou se développent en France, comme celles de POMA à Gilly sur Isère ou GE renouvelable à Cherbourg, et de nombreux industriels sont associés à la filière et fournissent notamment des composants. Les emplois se répartissent sur différents secteurs d’activité : études et développement, fabrication de composants, BTP, exploitation et maintenance.

Localement, la maintenance et l’exploitation des turbines créent des emplois proches des installations et permettent de contribuer au dynamisme des territoires ruraux.

Est-ce vrai que le développement de l'éolien est anarchique, à la main des développeurs, promoteurs et que la construction d'éoliennes n'est pas suffisamment réglementée ?

C’est faux. Les projets éoliens peuvent être à l’initiative d’entreprises privées, mais également de collectivités, de sociétés d’économie mixte ou de collectifs citoyens. En France, plus de 200 projets d’énergies renouvelables citoyens sont en cours de développement ou en exploitation, dont 28 parcs éoliens contrôlés et développés par des citoyens et des collectivités qui sont en fonctionnement.

Dans tous les cas, le développement de projets éoliens est encadré par le Code de l’Environnement et les documents de planification. Les éoliennes doivent respecter le droit de l’urbanisme et le droit de l’environnement, notamment les règles appliquées aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), qui nécessitent une étude d’impact et une enquête publique.

Le cadre réglementaire prévoit notamment :

  • L’accord de l’Architecte des Bâtiments de France pour les constructions aux abords des monuments historiques et des sites patrimoniaux remarquables, ainsi que la prise en compte par l’étude d’impact des éléments du patrimoine archéologique national.
  • La conformité du projet au Plan Local d’Urbanisme.
  • La protection des “sites classés” en termes de transformation du paysage.
  • La protection des sites inscrits, qui ne peuvent accueillir des éoliennes qu’après avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites.

Est-ce vrai que fabriquer une éolienne nécessite l'utilisation de terres rares, difficilement recyclables et dont les stocks sont limités ?

Non. En France, les éoliennes terrestres qui utilisent des terres rares ne sont plus développées en France depuis de nombreuses années, il est donc possible de produire de l’énergie éolienne sans recourir à ces matériaux.

Est-ce qu'il y a trop d'éoliennes en France ?

C’est relatif quand on compare la France à ses voisins. La densité d’éoliennes en France est faible par rapport aux autres pays européens : il y a 3,3 fois moins d’éoliennes par km² en France qu’au Danemark et 5 fois moins qu’en Allemagne.

Est-ce vrai que fabriquer une éolienne demande plus d'énergie qu'elle n'en produit ?

C’est faux. Une éolienne produit plus de 19 fois l’énergie que ce qu’elle consommera durant son cycle de vie. On estime qu’une éolienne “rembourse” en un an l’énergie qu’elle a nécessitée. La durée de vie des installations est aujourd’hui estimée à plus de 20 ans.

Est-ce que les éoliennes sont recyclables ?

Oui, 93 % du poids d’une éolienne terrestre sont totalement recyclables (acier, béton, cuivre et aluminium). Les pales (6 % du poids de l’éolienne) sont aujourd’hui plus difficiles à recycler, mais peuvent être valorisées en tant que combustible. Des travaux de recherche sont conduits pour améliorer leur conception et leur valorisation.

Depuis juin 2020, la réglementation impose des objectifs de recyclage, à la fois pour les éoliennes déjà installées et pour les éoliennes futures.

Ainsi, pour les éoliennes existantes démantelées à compter du 1er juillet 2022 :

  • Au minimum 90 % de la masse totale des aérogénérateurs démantelés, fondations incluses, doivent être réutilisés ou recyclés.
  • Au minimum, 35 % de la masse des rotors doivent être réutilisés ou recyclés.

Par ailleurs, les éoliennes dont le dossier d’autorisation sera déposé après les dates suivantes devront avoir au minimum :

  • Après le 1er janvier 2024, 95 % de leur masse totale, tout ou partie des fondations incluses, réutilisable ou recyclable.
  • Après le 1er janvier 2023, 45 % de la masse de leur rotor réutilisable ou recyclable.
  • Après le 1er janvier 2025, 55 % de la masse de leur rotor réutilisable ou recyclable.

Ces objectifs minimaux doivent permettre d’accélérer le développement d’une filière de recyclage des pales.

Est-ce que le développement de l'éolien revient à planter des tour Eiffel partout en France ?

C’est exagéré. L’éolienne caractéristique du parc éolien français mesure environ 135 à 150 m pale dressée (contre 300 m pour la tour Eiffel), pour une envergure un peu moins imposante. Les éoliennes les plus récentes sont plus hautes et peuvent dépasser 230 m pale dressée (contre 324 m pour la tour Eiffel).

Cependant, il est important de noter que les éoliennes sont installées dans des zones spécifiquement désignées et soumises à des réglementations strictes, notamment en ce qui concerne la distance par rapport aux habitations et aux sites patrimoniaux. Leur implantation est donc planifiée de manière à minimiser leur impact visuel et à préserver les paysages.

Est-ce vrai que les éoliennes sont implantées de manière anarchique ?

C’est faux. L’implantation d’éoliennes doit répondre à des critères paysagers qui permettent de déterminer le choix final du site d’implantation. Ainsi, tout développeur éolien fournit une analyse de l’impact paysager de son projet dans sa demande d’autorisation. L’étude d’impact paysager répond à trois objectifs :

  • Préserver le paysage et le patrimoine,
  • Faire évoluer le projet dans le sens d’une qualité paysagère,
  • Informer le public.

Le guide d’impact sur l’éolien terrestre, dont le volet paysager vient d’être mis à jour, comporte les critères et éléments méthodologiques à prendre en compte pour réaliser cette étude d’impact. Le préfet décide d’autoriser ou de refuser un parc éolien par un arrêté préfectoral qui peut aussi prescrire des mesures complémentaires.

Fonctionnement

Est-ce vrai que la moitié des éoliennes ne sont pas reliées au réseau ?

Bien entendu que non ! Issue d’un article du Canard Enchainé d’avril 2016, cette rumeur est bien évidemment fausse. L’hebdomadaire, qui a rapidement reconnu son erreur, avait alors mal interprété des documents fournis par les gestionnaires de réseau.

Ce scénario serait par ailleurs inenvisageable dans la mesure où l’exploitant de l’installation, qui investit des sommes importantes dans ses turbines, n’est rémunéré que proportionnellement à l’énergie injectée sur le réseau (en €/MWh). Ainsi, une éolienne qui ne serait pas raccordée au réseau ne rapporterait aucun revenu à son exploitant.

Est-ce que les éoliennes soutirent sur le réseau quand elles ne produisent pas ?

Non. Les éoliennes disposent de batteries nécessaires pour assurer en permanence l’alimentation des équipements et la sécurité des installations, tels que le contrôle des pales, le balisage nocturne ou les capteurs. En temps normal, ces batteries sont alimentées par l’éolienne elle-même, mais peuvent occasionnellement se recharger grâce au réseau. Ces consommations sont très faibles et sont anecdotiques par rapport à la production de l’éolienne.

Y a-t-il assez de vent en France pour que l'énergie éolienne soit efficace ?

Oui. La France dispose de la deuxième plus grande ressource de vent en Europe. Les régions Grand-Est et Hauts-de-France produisent déjà plus de 20% de leur consommation d’électricité grâce à l’éolien. La France exploite efficacement ses capacités éoliennes, tout comme ses pays voisins.

Est-ce vrai que les éoliennes fonctionnent seulement 20% du temps ?

Ce n’est pas si simple. Le facteur de charge de l’éolien français est de l’ordre de 21% à 25%. Cela signifie que les éoliennes produisent en moyenne entre 21% et 25% de la puissance maximale théorique, en raison des variations de la force du vent. Le temps de fonctionnement effectif des éoliennes dépend des conditions météorologiques.

Pourquoi les éoliennes sont arrêtées alors que le vent souffle ?

Les éoliennes tournent en moyenne entre 75% et 95% du temps. Les arrêts peuvent être dus à des conditions de vent trop faibles ou trop fortes, ainsi qu’à des travaux de maintenance. Ces interruptions sont généralement limitées à environ 10 jours par an.

Vivre avec les éoliennes

Est-ce que les citoyens sont consultés sur les projets éoliens ?

Oui. Différentes mesures sont déjà en place afin de permettre l’expression et la prise en compte de l’avis de la population.

  • Des réunions de présentation et de concertation sont fréquemment organisées avec les habitants vivant dans un rayon de 6 km autour du site d’implantation retenu. Le préfet peut exiger que d’autres communes proches soient également incluses dans le périmètre de la consultation.
  • Lors de l’enquête publique, un commissaire enquêteur recueille l’avis de tous les citoyens qui souhaitent le donner.

L’enquête publique fait l’objet d’un rapport qui est pris en compte dans l’instruction de la demande d’autorisation, notamment à travers le rapport de synthèse préparé par l’Inspection des installations classées et présenté à la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS).

Est-ce que les éoliennes détruisent la biodiversité, notamment les oiseaux et chauves-souris ?

Comme beaucoup d’autres activités humaines, les éoliennes peuvent tuer des oiseaux et chiroptères. Cependant, si un parc éolien est autorisé, c’est que son impact sur la biodiversité a été jugé acceptable et qu’il ne met pas en danger la conservation de l’espèce.

Des études sont réalisées avant d’implanter un parc éolien pour identifier les espèces présentes et prendre en compte leur comportement. Des mesures sont prises pour minimiser l’impact sur la biodiversité.

Est-ce que les éoliennes produisent un bruit supportable pour les riverains ?

Non. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), les émissions acoustiques audibles des éoliennes sont souvent inférieures à celles de la vie courante. Des travaux sont en cours pour mesurer et contrôler l’impact acoustique des éoliennes lors de l’installation de nouveaux parcs.

Est-ce que les éoliennes sont construites trop près des habitations ?

Non. La distance entre les éoliennes et les habitations est définie au cas par cas pour chaque projet.

La réglementation fixe une distance minimale de 500 mètres pour les autorisations, mais cette distance peut être supérieure en fonction des impacts prévisibles et des caractéristiques du territoire. Des études sont réalisées avant l’implantation pour analyser les impacts et définir la zone d’implantation.

Est-ce les éoliennes rapportent de l'argent aux communes ?

OUI. Les éoliennes sont soumises à l’IFER (imposition forfaitaire des entreprises de réseaux), dont les revenus sont reversés aux collectivités. Une part importante revient au bloc communal, permettant aux communes de bénéficier de ressources fiscales.

En moyenne, une éolienne de 2 MW génère entre 10 000 et 15 000 euros de ressources fiscales par an pour les collectivités. D’autres taxes foncières et cotisations sont également perçues par les communes et les collectivités.

Est-ce que l'investissement dans l'éolien est réservé aux gros investisseurs ?

Non. Depuis 2015, le financement participatif pour les énergies renouvelables permet aux particuliers de participer au financement des projets éoliens. De nombreux citoyens et collectivités ont investi dans des projets éoliens en France, contribuant ainsi à leur développement. Le soutien public aux énergies renouvelables permet également de créer des projets citoyens.

Est-ce que mon habitation ou mon terrain perd de la valeur si il est à proximité d'un parc éolien ?

Des études ont démontré globalement un impact faible voire inexistant sur les prix de l’immobilier dû à la présence d’éoliennes.

Une analyse objective de cet impact est complexe, car il dépend de nombreux autres facteurs qui influent sur les prix de l’immobilier. Une étude dédiée sera réalisée par l’Ademe en 2021.

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